En ce soir du premier avril, toute l'équipe de Club Poker Radio a eu le privilège de recevoir un joueur de Poker pas comme les autres. Et non, ce n'était pas un poisson... Ni la rumeur, ni l'invité!
Patrick (et ouais, "we are on first name terms" comme disent les ricains. "Huge brag", disent-ils aussi), c'est pas le joueur le plus technique du monde. Son Poker, il le vit à l'instinct, main par main, avec la rage de vaincre. Instant et intuition priment sur nos considérations long-termesques et nos calculs d'EV combinatoires. Un vrai passionné old school...
Passionné oui, mais attention, pas le plus fair play non plus. Cette haine farouche de la défaite, plus qu'un mal, est un symptôme de sa personnalité de battant. Voilà un homme qui a remporté de nombreux défis et conquis des foules bien plus exigeantes que ne l'ont fait les Hellmuth, Negreanu et autres Brunson. Jusqu'à préférer les bracelets au mains de ses conquêtes qu'aux siens mêmes ? Je n'ai pas oser lui poser la question...
Je me rappelle notre première "rencontre", si l'on peut dire. Ayant aperçu la vedette à l'ACF alors que je n'en étais qu'à mes tous débuts en tant que joueur, je n'ai pu m'empêcher d'observer la table de loin (une 400/800 limit, tout de même). A la fin de sa session, il s'est levé avec une pile impressionante de racks de jetons de 100 euros, nonchalemment, avec cette aisance et cet air roublard du type qui a réussi et qui n'a pas peur de le montrer. Il a ça dans le sang, et ça se voit. Sur le moment, j'ai eu le sentiment que cet homme n'était pas, tel qu'il se présente habituellement, un "acteur slash chanteur" qui se distrait au Poker mais bien un "joueur de poker qui passe le temps en jouant la comédie et en chantant".
Alors, bien sûr, il y a cette théorie de cycles de chance et de malchance qui fait sourire pas mal de joueurs... Selon moi, rien de plus qu'une honnête superstition, partagée par quelques joueurs prestigieux (Brunson notamment), et qui tient autant de l'intuition que de l'irrationnel. Je ne lui jette pas la pierre. Après tout, chacun est responsable des critères sur lesquels il base ses propres choix. J'ai l'impression que l'ami Pat' s'en sort pas si mal jusque là...
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